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Personnages célèbres de Saint-Pacôme

Personnages célèbres

Des personnalités célèbres permettent aussi de faire connaître Saint-Pacôme à la grandeur du Québec et parmi celles-ci, nous devons en signaler quelques-unes.
M. André Gagnon

M. André Gagnon

Le célèbre pianiste André Gagnon est aussi né à Saint-Pacôme, le 2 mars 1939.

Il est le benjamin d’une famille de 19 enfants. Initié très jeune à la pratique du piano par sa sœur Yvette qui a été organiste dans l’église de Saint-Pacôme pendant 60 ans, il compose déjà des airs alors qu’il avait à peine 7 ans. À 18 ans, il quitte la région pour le Conservatoire de musique à Montréal. Sa musique l’a conduit par la suite dans plusieurs pays du monde dont la Russie et le Japon. Il a été le pianiste de plusieurs de nos grands chansonniers québécois. Il a joué avec les plus grands orchestres symphoniques du monde. Il a de nombreux disques à son actif qui se sont toujours vendus à plus de 100 000 exemplaires. Il a été récipiendaire de plusieurs prix et distinctions : le trophée Félix, le trophée Gémeaux et le trophée Juno pour des disques instrumentaux de l’année où pour l’artiste québécois s’étant le plus illustré hors Québec. En 1979, il a reçu la reconnaissance de l’Ordre du Canada pour sa contribution exceptionnelle à la musique. Il s’est éteint le 3 décembre 2020.

Ti-Jean Gagnon

Le quêteux Ti-Jean Gagnon, né à Saint-Pacôme, avait comme territoire de quête les villages entre Lévis et Rimouski.

Personne ne connaissait son âge, mais les plus vieux de la paroisse se rappellent l’avoir vu depuis toujours parcourir les routes. C’était un petit vieillard, penché sur une canne formée d’une tige de fer recourbée et tire-bouchonnée à la pointe. De chaque côté du visage, il avait deux touffes grises écrasées sur la peau. Il était d’humeur inégale, récitait des injures incompréhensibles et se chicanait souvent avec les enfants et les chiens. Il était tant connu, qu’il entrait à certains endroits, comme s’il était dans sa propre demeure. De plus, il voyageait en train de Lévis à Rivière-du-Loup sans frais.

Ti-Jean Gagnon

Pères Grandmaison

Les trois Pères Grandmaison font aussi l’orgueil de la paroisse.

Il s’agit de trois frères, Hervé, Harmel et Roland Grandmaison, qui ont été admis au Postulat des Pères Blancs et ordonnés prêtres, dans les années 1930-1940, pour, par la suite, partir en mission d’évangélisation dans divers pays d’Afrique et ce, jusqu’à leur décès ou retraite.

Marylise Lévesque

L’athlète olympique Marylise Lévesque est aussi née à Saint-Pacôme, le 3 mars 1983.

Elle a commencé à pratiquer le judo à l’âge de 8 ans au Club de judo de La Pocatière, où elle s’est rapidement fait remarquer. L’entraînement plus intensif viendra lorsque Marylise, alors âgée de 17 ans, s’installe dans la région de Montréal. Médaillée de bronze aux Jeux panaméricains 2007 au Brésil et aux Jeux mondiaux universitaires 2007 en Thaïlande, Marylise Lévesque a réalisé son rêve olympique en participant aux Jeux de Beijing en 2008 pour terminer parmi les 10 meilleures au monde dans la catégorie des -78 kg. La détermination et la ténacité de Marylise Lévesque lui auront permis de devenir la première athlète olympique du Kamouraska.

Marylise Lévesque
Dr Albert Royer

Dr Albert Royer

Le Dr Albert Royer est né à Saint-Pacôme en 1905 et il a pratiqué la médecine de 1934 jusqu’à son décès en 1994, soit pendant 60 ans.

La première époque de la médecine, c’est à cheval qu’il l’a passée; une période très pauvre juste avant la deuxième guerre. Il a raconté que certaines journées, plus de 50 personnes reposaient dans sa salle d’attente et qu’il a accouché près de 3 500 enfants durant sa vie de médecin. En plus d’être médecin, il a été coroner de 1962 à 1987. Il fut aussi maire du village, président de la commission scolaire et un grand sportif pendant toute sa vie. Il pratiquait surtout le base-ball, le hockey et le golf.

Jacques Dugé de Bernonville

Un autre personnage célèbre et, surtout, controversé, a permis de faire parler de Saint-Pacôme a travers tout le Canada. Jacques Dugé de Bernonville est un militaire français qui a servi l’Allemagne lors de l’occupation française durant la deuxième guerre mondiale.

Reconnu coupable de trahison et de crimes de guerre contre la Résistance, il a été condamné à mort à la Libération. C’est sous le pseudonyme de Jacques Benoît que ce dernier entre au Canada avec de faux papiers. Il vient s’installer à Saint-Pacôme et, à l’hiver 1947, travaille au moulin à scie Power Lumber, dont un des propriétaires est le député provincial pour l’Union Nationale, Monsieur Alfred Plourde. Sa présence au Québec va déclencher une tempête politique, provinciale et fédérale de 1948 à 1951. Alors que le fédéral veut l’extrader en France, les nationalistes se mobilisent et prennent sa défense. Avant d’être extradé, il quitte le Canada pour le Brésil en 1951. On apprend dans les journaux, en 1972, qu’il a été assassiné à Rio de Janeiro, à l’âge de 75 ans. Un livre écrit par Yves Lavertu sous le titre « L’affaire Bernonville : le Québec face à Pétain et la Collaboration (1948-1951)» a été publié sur ce sujet aux Éditions VLB en 1994.

Mathilde Massé

L’année 2015 marque le 65e anniversaire du décès de la Dre Mathilde Massé.

Cadette d’une famille de 15 enfants, dont 11 sont décédés en bas âge, Mathilde est née le 7 juillet 1871 à Saint-Pacôme. Elle est une enfant à la santé fragile. Atteinte de demi-cécité à l’âge de 7 ans et d’une récidive à l’âge de 15 ans, la convalescence lui permet de décider de devenir institutrice. Pendant les années qui vont suivre, elle enseignera dans différentes écoles de la région.

En 1891, à l’âge de 20 ans, Mathilde accepte l’invitation de sa sœur aînée mariée à un américain, à venir la rejoindre chez elle à Boston. S’en suivra une rencontre avec un professeur de l’université d’Harvard, un Français, qui l’invitera à étudier à la Sorbonne où elle y décroche son diplôme de professeur. Elle revient à Boston en 1897. Après avoir donné quelques cours de français, elle décide de s’inscrire à l’université en 1898 ou elle obtient son brevet de docteure en médecine plus tard en 1902.

Pendant une dizaine d’années, elle voyage un peu partout à travers le monde, notamment en France, en Italie et en Sicile, tout en pratiquant la médecine. En 1914 toutefois, lors de la Grande Guerre, elle s’engage dans l’armée américaine comme médecin. Elle sauvera plusieurs vies, entre autres des Belges, ce qui lui vaudra d’être décorée après la guerre pour son courage et son mérite par le roi des Belges Albert 1er. Mathilde Massé devient donc la première canadienne à être honorée lors de la Grande Guerre.

À partir de 1930, Mathilde décide de revenir chaque année à Saint-Pacôme afin de voir ses parents et ses amis. Devenue complètement aveugle en 1947, elle décède à Boston à l’âge de 78 ans. Elle sera inhumée à Taunton, Massachusetts, alors que ses parents, Odilon Massé et Virginie Plourde, reposent sous le chœur de l’église de Saint-Pacôme. D’ailleurs, une plaque en fait mention dans l’église.

Mathilde Massé

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